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Le dernier congrès organisé � Bâle a permis de faire le point sur le traitement médical du glaucome et en particulier sur les avancées pharmacologiques et physiopathologiques nouvelles dans le domaine de la neuroprotection.

La périmétrie automatisée a été introduite il y a une quinzaine d’années et elle est devenue l’examen de choix pour le diagnostic et le suivi du glaucome. Des programmes rapides de périmétrie ont été introduits progressivement mais le problème est de savoir si la réduction de la durée de l’examen n’altère pas sa fiabilité.

Deux nouvelles médications antiglaucomateuses ont obtenu quasi simultanément l’approbation de la Food and drug administation et sont � présent disponibles sur le marché américain.

Des résultats a long terme concernant l’utilisation du latanoprost ont été proposés par P.G. Watson et le Latanoprost Study Group et l’efficacité de l’administration conjointe d’inhibiteurs de l’anhydrase carbonique topiques et per os a été évaluée dans une série de seize patients, par le service glaucome de Chicago.

Ce travail, concernant les rapports entre les altérations papillaires et les déficits périmétriques chez les glaucomateux, a été conduit par une équipe allemande qui a recensé 410 malades : 302 cas de glaucome � angle ouvert, 53 cas pour lesquels était associé un syndrome exfoliatif, et 55 cas de glaucome � pression normale.

Une pression intra-oculaire élevée est le principal facteur de risque de la maladie glaucomateuse ; l’intérêt du latanoprost dans ce domaine, ses rares effets secondaires et sa posologie séduisante, paraissent aujourd’hui bien documentés.

Nous savons que les collyres atropiniques sont contre-indiqués en cas de glaucome par fermeture de l’angle.
Je me demandais donc si, dans le cadre du traitement d’une attaque d’asthme chez un sujet porteur de glaucome par fermeture de l’angle, les aérosols atropiniques étaient contre-indiqués.